Des informations sur le rachat de crédits

La course aux capitaux des banques européennes

La France n’est pas épargnée par les mesures d’austérité que le FMI entreprend depuis des mois. Le poids de la dette publique contraint les pays les plus développés (des Etats-Unis à l’Europe) à se conformer à des mesures draconiennes.

Les dispositifs indiqués par le FMI concernent la recapitalisation des banques européennes. Cet appel du FMI a provoqué les spéculations boursières sur les établissements financiers de plusieurs pays d’Europe. Une angoisse certaine est apparue, faisant craindre une grave chute des actions boursières des banques.

L’Autorité Bancaire Européenne (EBA) a donc pris l’initiative de modérer ces craintes en évaluant de manière objective les besoins des banques en capital. Les études sont en cours, pour que chaque banque soit informée de ses besoins en capitaux. L’on se souvient que cette disposition a rendu prudents plusieurs établissements de crédits ainsi que plusieurs banques, en termes d’octroi de crédit.

Les particuliers comme les petites entreprises sont les premiers clients à subir les conséquences de cette frilosité. Pour pouvoir combler leurs besoins de trésorerie, les très petites entreprises (TPE) doivent passer par l’emprunt. Aucun investissement ne leur est accessible autrement. En attendant les résultats de l’étude menée par l’EBA, il serait utile, pour les usagers des banques, que des mesures d’amélioration de service soient prises. Les TPE doivent parfois attendre plus de 15 jours pour obtenir une réponse sur leur demande de crédit.

Autrement, les dispositions prises par les banques dans différents pays d’Europe montrent leur détermination à renforcer leur capital. Cela permettra, le cas échéant, de faire face à une crise financière grave. Pour l’heure, il apparaît que les banques françaises ont entrepris de réduire voire de supprimer momentanément leurs dividendes afin d’accroître leurs capitaux. Certaines envisagent de ne pas utiliser outre mesure leurs liquidités. En gros, un capital de 160 milliards euros serait utilisé par les banques en France.

Les mesures de restriction des flux de liquidité au niveau des banques ne permettent pas, toutefois, de réellement résoudre le problème de capitalisation. Il faudra, en attendant les résultats des études de l’EBA, envisager d’autres dispositions plus durables.



04/01/2012
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour